#' Je ère...

║Je ère...

Il faisait beau aujourd’hui, malgré qu’il y avait beaucoup de nuages qui cachaient la plupart du temps les rayons du soleil. Le vent soufflait à un rythme régulier faisant envoler les certaines feuilles mortes qui étaient tomber au sol ou encore en décrochant certaines encore en vie de leur branche d’arbre qui virevoltaient jusqu’à en tomber par terre. Une ombre dans ce décor. Moi. Assise sur le dos d’un cheval blanc. Moi. Ayane, fille d'une famille connue... Je fuyais mes devenir de princesse, je ne voulais gouverner, je voulais me battre, je voulais être une Combattante digne et fière. Protéger mon village. Je voulais être respectée par les autres, je ne voulais personne à mes pied en train de me prier ! De m’aimer ! De me supplier ! Je ne voulais être mariée à un mari destinée depuis ma naissance. Quel statut cruel que je tenais, je ne pouvais choisir l’élu de mon cœur, m’être idolâtre que je cherchais. Je soupirais. Je regardais partout autour de moi, totalement sur mes gardes, comme toujours. Je me croyais déjà une guerrière puissante alors que j’avais beaucoup à apprendre encore. Ma monture avançait lentement et d’un pas régulier. Chacun de ces pas résonnaient comme un ‘clap’ dû à ses sabots et laissaient échapper de la poussière autour de ces derniers.. Sa queue blanche fouettait les divers insectes qui se posaient sur lui. Une longue crinière, blanche aussi, cachait à moitié ses yeux d’un noire profond. Je n’avais pas mis de celle pour monter ce magnifique cheval. Je n’avais juste les rênes. Ce cheval suivait la route, je n’avais à le diriger. A ma gauche, une forêt. J’étais à la lisière de celle-ci. A droite, une énorme étendue d’eau d’un bleu magnifique, la rivière. Nous étions facilement repérable ici. Mais je m’en fichais. Si quelqu’un me cherche ou qui veut se battre contre-moi, qu’il vienne, je l’attends d’un poing ferme.

Silencieuse, droite et gracieuse que j’étais. Je pensais à un de mes souvenirs en regardant cette eau et en sentant le cheval en dessus de moi. Étant née d’une famille riche grâce à Mère, j’en avait eu des chevaux. En ce temps, j’habitais dans une campagne au moment des vacances. J’avais beaucoup avancé en reprenant mon esprit. C’était comme si je m’étais endormie, comme si j’avais eu une vision, que je vivais encore une fois une partie de cette vie. Le cheval avait toujours la même allure. Il ne semblait pas être fatigué. C'est alors que je sentis subitement une présence.. D’un geste sec, je tira les rênes vers la droite pour qu’il s’engage dans la forêt pour qu'on se cache. Le fait d’avoir pénétré dans la forêt rendit l’atmosphère plus froide. En effet, étant à l’ombre il faisait un peu plus froid. Je regardais le ciel, il était devenu nuageux. Mauvais présage ? Quelques minutes après, je ne sentis plus la présence. Je dirigeais donc mon cheval vers la sortis de la forêt. Grave erreur. J'étais là, devant quelqu'un qui avait le regard sombre. Je le regardais de haut... Ma main se posa sur le cou du cheval, le caressant lentement. J’attendais qu’il se passe quelque chose… Gros et musclé. Sûrement sans cervelle aussi, non apte à réfléchir correctement. Voilà comment je décrivais l'homme qui s'était avancé vers moi en courant, le regard sombre mais quelque peu effrayé. Effrayé par quoi ? Ça je ne pouvais le deviner. Quand il me vit, il s'arrêta net, devant moi. Puis, il me regarda, d'un air idiot mais fasciné. Je n'y prêtais aucune attention pour le moment, caressant le cou de ma monture d'un pelage blanc comme la neige. Elle était douce et soyeuse. Mon cheval recula alors d'un pas, poussant des cris. Je me redressais et aperçu l'homme qui essaya de monter sur mon cheval, derrière-moi. Le cheval cabra, je m'accrochais à lui pour ne pas tomber, ayant prévu cette action. Mais l'homme derrière-moi semblait aussi l'avoir prévu car il s'était accroché à moi, les mains autour de ma hanche. Un frisson désagréable parcouru mon corps qui paraissait sans vit. D'un geste sec, je lui frappa le visage à l'aide de mon coude tout en me retournant. L'homme en tomba par terre, sur les fesses, tout en criant des injures.

« Ne recommence jamais plus. »

« ...Salo*erie de cheval... Héhé ma jolie, donne-moi ton cheval ! C'est une question de vie ou de mort pour moi ! »

Puis, il se releva, sans perdre un instant, en se redirigeant vers moi pour essayer de me voler ma monture. Ma main se plaça derrière mon dos, j'en sortis mon Katana de sa faux, puis je déclarais, menaçante.

« Fuit... Ou alors se sera la mort pour toi. »

Les yeux globuleux de l'homme semblaient sortir de son visage. Il me fixait, puis partait en courant comme un dératé. Je le regardais, sans dire un mot. Entre temps, mon cheval s'était calmé. Je saisis les rênes et reprit ma route tranquillement, ayant gardé mon Katana dans ma main. Si l'homme que je venais de tuer disait vrai, je me devais d'être prudente. En d'autres termes, de rester sur mes gardes. Plus j’avançais, plus je sentais cette atmosphère… Lourde… Froide… J’en frissonnais ! Puis, j’entendis des cris. Je ne fis pas ralentir mon cheval qui garda donc un rythme normal depuis le début. C’est alors que là, je vis une personne en torturer une autre. Une assise, le dos à découvert et plein de sang. Les coupures formaient un dessin : des yeux. Je ne m’attardais pas sur cet homme, je regardais plutôt l’autre qui continuait son ‘art’. Mon cheval s’était arrêté, j’étais derrière lui, silencieuse mais ne cachant par pour autant mon Chakra pour qu'enfin, l’homme qui torturait s’aperçoive de ma présence. Oui, enfin, il se retourna. Je le regardais, droite et toujours silencieuse, mon Katana sur mon épaule. L’homme était grand, mince. Les cheveux noirs comme du jais. Il semblait être jeune, très jeune. Dans ma tranche d’âge en tout cas, autour de la vingtaine. Ses yeux étaient, tout comme moi, d’un noir flamboyant. On se regardait tous les deux dans un silence total. L’homme qui avait le dos en sang avait disparu de mon champ de vision. Je m’en souciais guère, j’étais plus intriguée par ce que l’homme devant-moi. Je n'eus le temps de réfléchir de qu'il s’agissait que ce dernier fonçait droit sur moi, sa main sur le manche de son arme, prêt à la sortir. Je me hissa de ma monture d’une agilité surprenante puis, je plaçais mon Katana à l’horizontal pour bloquer l’attaque de ce qui était devenu, mon ennemi. Sous ma rapidité mes cheveux volaient au vent, dégageant une légère odeur de pêche. Je luttais de toutes mes forces contre celle de l’homme. Nos armes se frottèrent et se placèrent devant nous en nous séparant. Mes pieds se fléchirent. Je fis un pas en avant, puis encore un. Je gagnais en puissant pour repousser l’homme. Mes yeux étaient plantés dans les siens. Puis je souris, j’avais pris l’avantage. Je plaquais l’homme contre le mur d’une maison qui semblait être abandonné et plaçais ma lame sous la gorge de ce dernier, gardant le même sourire qui en faisait rager plus d’un. Ma main posée sur le bras de l’homme et mon genou contre sa cuisse, je l’empêchais à se dégager. Surpris, l’homme me parla.

« Mm…raté… je t’ai sous-estimé qui es-tu ? »

Silence total. Je me contentais de sourire, juste pour le faire rager. Puis, j’avançais ma tête vers la sienne, lui susurrant à son oreille.

« Pourquoi je te le dirais ? C’est toi qui m’as attaqué sans raison, dit-moi en premier ce que tu es… un lâche ? »

Je me redressais puis je forçais ma pression sur son bras, sa cuisse et son coup en ajoutant, presque en criant.

« Ce n’est pas parce que je suis une femme qu’il faut m’attaquer ainsi, pensant que je ne suis apte à me défendre ! »

Mon cri raisonnait encore. Ma colère s’exprimait. Mais pourtant, je gardais totalement le contrôle de moi-même. J’étais calme, comme à mon habitude. Toujours calme, on m’avait éduqué comme ça. Et puis, s’était clair dans ma tête. Pourquoi s’énerver pour des choses aussi stupides ? Cela paraissait illogique à mes yeux… Mon emprise se serrait de plus en plus. Je souriais toujours. J’avais toujours mes yeux rivés dans ceux du jeune homme. Ces yeux exprimaient tout de même ma colère. C’est alors que je sentis une chose étrange. J’étais légèrement secouée. Enfin, je me rendis compte de ce qui se passait. L’homme que je tenais tremblait. Il tremblait de quoi ? De peur ? Un si grand homme que lui ? Qui n’avait peur de tuer tous ses gens autour de nous ?! Après tout, j’étais quand même effrayante quand je le voulais. Mais à ce point… Ma colère se calma légèrement. Je ne pensais pas l’effrayer ainsi. Puis, à son tour, le jeune homme glissa sa tête près de mon oreille pour me susurrer à son tour ces paroles… cruelles.

« Femme… Homme… Enfant… Bébé… Vieillard… Vieille… Qu’est-ce que ça change ? C’est juste des beaux jouets pour moi comme toi tu vas en devenir un très très beau… »

Je le regardais sans plus exercer de pressions contre lui. J’étais… choquée et surprise. Cet homme était pluq horrible. Il tuait toutes les personnes qu’il croisait, qui que c’était. Ce coup ci, c’est moi qui paraissait avoir peur. J’étais comme dirons-nous, apeurée. Cela se voyait par mon regard, pourtant, j’essayais de ne pas exprimer ce sentiment quelque peu étrange. Ses paroles étaient vulgaires aussi d'êtres cruelles. MOI ?! UN JOUET ? Il se fichait de moi là ? J’avais une envie de le gifler de toutes mes forces pour lui faire regretter ses paroles ! Puis, il me sourit. Et pour couronner le tout, il me lécha l’oreille. Là, je n’arrivais plus à me retenir. Je lâcha son bras de mon emprise et le gifla de toutes mes forces que sa tête se cogna de l’autre côté du mur. Jouet... Cela me rappelait l'avenir que me réservait Mère en soubrette.

« Ne répète plus jamais ces paroles ! Je ne suis pas un… JOUET »

Je respirais fortement. J’avais encore envie de le frapper, de le torturer ! Mais à quoi cela servirait ? Je perdais ma patiente aussi.

« Et ne recommence jamais plus ce geste ! »

Sur le coup, je le tuais sans remord à l'aide de mes flammes. Je me sentis alors... Observée ?

║Rencontres...

Cet homme m'avait fortement énervée et vexée. Me rappeler tant de souvenir, me souiller, m'insulter... Tout avait été de trop. L'agrippant contre un mur, j'étais en train de le tuer. Mais mains étaient devenues brûlantes de flammes : je l'incendiais. Le regard dur, je le regardais se dissoudre sous mes yeux. Il l'avait mérité et sa peine était juste, il brûlait de mes flammes sacrées. Lâchant le corps, celui-ci tomba à terre dans un bruit sourd, continuant de brûler. Je m'essuyais alors les mains, comme si je me les avais salies. La tête baissée, je savais pertinemment qu'on m'observait. Néanmoins, je ne disais rien... Je ne faisais pas même un geste brusque pour me ruer sur cette personne. Il s'était écoulé à peine quelques secondes, mais le temps semblait être arrêté. Comme si j'avais cette capacité à analyser longuement alors que cela ne prenait que quelques instants. Alors, sans plus attendre, un être fit son apparition. Vêtue de la même cape que moi, je fus quelque peu surprise. Oui, cette cape, signe et symbole d'une grande organisation où je venais tout juste d'être recrutée. Son nom ? Akatsuki, la Lune Rouge. C'était une sorte de gang criminel à un but bien précis : la récolte des différents Bijuu qui peuplait notre monde. Ainsi, avec ceux ci, ils pouvaient acquérir encore plus de puissance. L'homme qui venait d'apparaitre devant moi n'était donc pas mon ennemi. Mais il était dans ma nature et mon essence de rester la plus prudente qu'il soit. Je restais alors stoïque, regardant cet homme sans grande conviction. Il avait l'air... De bonne humeur. Même de trop bonne humeur. C'était un drôle de personne mais qui m'énervait assez rapidement. Je le laissais tout de même la parole. Son nom était Tobi. Cela ne me disais rien, mais vu qu'il avait précisé qu'il était nouveau, j'avais compris très vite. Finalement, je n'étais pas vraiment la petite dernière sur qui on devait toujours garder les yeux pour voir si je faisais aucune bêtise : on était deux. Du moins, c'est ce que je croyais car bien sur, la vérité, je ne la connaissais pas encore. Son air enfantin m'exaspérait au plus au point. Et quand il m'apprenait que je devais faire équipe avec lui, je reculais d'un pas, la bouche légèrement ouverte, outragée. Moi ? Avec cette personne puéril et ridicule ?

« C'est... Une blague ? » répondis-je, la voix tremblante.

Malheureusement, je pouvais pas vraiment douter. Sinon, pourquoi serait-il venu à moi pour se présenter ? La malchance était en ma compagnie en ce moment, comme si s'était elle, mon ombre. Je soupirais, envoyant valser un caillou qui se trouvait près de mon pied. Regardant l'homme avec plus d'attention, je passais mon regard critique sur tout ce que je pouvais voir. Je n'avais rien à dire sur la cape noir ornée de nuage rouge : j'avais la même et elle était plutôt sympa. Bien que combattre avec me gênait de trop, je devais en prendre l'habitude. Tobi portait un masque, un drôle de masque. Pas comme ceux qu'on avait l'habitude de voir : ceux des ANBU. Non... Lui était uniforme. Par ailleurs, il n'y avait qu'un seul trou. Je jugeais donc qu'il était aveugle d'un oeil. Mais pourquoi ce masquer ? Qu'avait-il à cacher ? Sa touche de cheveux en l'air me faisait bien sourire. Il ressemblait à.... Oui... A une citrouille ambulante. Je rigolais alors, ne pouvais me retenir plus longtemps. Ce rire fut soudainement stoppé car quelque chose d'autre attira mon intention. Un homme courait vers nous, l'air apeuré... Il criait. Arquant un sourcil, je remarquais qu'il s'agissait d'un ANBU. Quel idiot ! Ne reconnaissait-il pas nos capes. Je me préparais alors à le tuer, commençant à dégainer mon Katana. L'ANBU s'arrêta enfin, blanc comme un lavabo. Je souriais : il nous avait enfin reconnu. Et encore quelque chose se passa. Un autre homme fit une apparition. Décidément, ce n'était pas un coin tranquille. Haussant les épaules, je savais dors et déjà que le nouvel homme était dans la même meute. Croisant les bras, j'attendais qu'un truc se produise. Le tuer ? La meilleure solution. Tobi, à côté de moi, assistait aussi à la scène. L'homme prit la parole tout en retirant le masque qui lui cachait son visage. De dos, je n'avais pu encore le distinguer. Je ne pu qu'entendre un nom de la bouche de l'ANBU avant que celui-ci ne se fasse massacrer : Uchiha Itachi. Lui ? Une légende... Il était pourtant mort...Comment cela pouvait-il possible. Mes sources se révélaient-elles inefficaces ? Haussant les épaules pour moi-même, je ne savais pas et je ferais mieux d'aller vérifier quand j'en aurais l'occasion.

Son visage ténébreux se tourna enfin vers nous. La main dépassant de sa cape, il nous fixait un instant. Moi de même à vrai dire, j'étais comme subjuguée. Et pourtant, je ne laissais rien parraitre. J'étais assez forte pour ne pas me trahir. Ses cheveux noir de jais était attachés en queue de cheval. Son bandeau de Kooha raillé était sur son front. Je le dévisageais presque. Mais lorsque son regard croisa le mien, je me détournais, une moue boudeuse sur le visage et les bras croisés. D'ailleurs, Itachi regardait d'une drôle de façon Tobi. De marbre, je me demandais ce qu'ils pensaient.

« Oui bon, je n'ai pas que ça à faire moi ! C'quoi cette connerie comme quoi je dois faire équipe avec toi là ? J'veux pas d'un boulet pareil ! »

Énervée, emportée, paroles d'enfants. J'en avais par dessus la tête de faire équipe avec un boulet. Oui, je m'adressais bien à Tobi.

║Insupportable, ou presque...

Le corps de l'ANBU gisait au sol, tel un pauvre animal qu'on venait d'abattre. Je rangeais alors avec déception mon Katana que je venais tout juste de dégainer. Les mains sur les hanches, elle attendait que quelque chose se passe, se questionnant sur le fait qu'Itachi, le fameux Itachi Uchiha, était toujours en vie. Oui, ce grand homme, puissant, celui qui avait assassiner tout son clan. Un acte hautement incroyable et presque imaginable. J'en étais fortement impressionnée... Même moi, je ne seras jamais capable d'éliminer toute la famille. Haussant les épaules, je me disais que de toute façon, c'était presque égal. Cela faisait presque maintenant cinq ans que je les avais quitté et que je ne les avais plus vu. Il ne me manquait pas, sauf Père. Oui, cet être cher qui m'avait quitter si brutalement, me laissant entre les main de Mère, cette folle dingue qui me réservait un avenir qui ne me convenait absolument pas. Fermant les yeux, je secouais la tête pour chasser ces souvenirs qui émergeaient en moi. Pendant ce temps, Tobi avait rejoins notre allié. Sa voix m'irritait un peu, je ne la supportais pas non plus. Comment on pouvait on être aussi bête et faire partis de l'Akatsuki en même temps ? Bonne question auquel je ne trouverais peut-être jamais une réponse convenable ! Tobi, donc, s'était avancé, avouant sa peur si l'ANBU n'était pas réellement mort. Je m'exclamais alors silencieusement... Comment osait-il mettre en doute les talents de Itachi ? Ne connaissait-il pas sa réputation ? Il prit alors un bâton et toucha la masse au sol. Puis, il se saisissait du corps sans vie, s'amusant à le faire vivre. Quel... cynisme...

* Non mais je rêve... *

Silencieuse, je ne préférais pas m'exprimer, bien que l'envie me disait de le faire. Croisant les bras, je regardais ailleurs pour voir s'il n'y avait pas quelque chose d'autre de plus important. Puis, finalement, j'éclatais. Quand j'étais énervée, je me comportais très mal et je ne réfléchissais pas. Ma voie pourfendra l'aire d'un trait. L'attention était toute sur moi. Tobi se retournait, faisant tomber le corps dans un bruit sourd. Même si je ne pouvais pas voir son visage, je savais qu'il avait regagner un certain sérieux. Décroisant les bras, je le regardais d'une drôle de façon : je ne m'étais pas imaginée cette situation. Il se rapprochait trop de moi. Pourtant, j'en restais immobile, la tête haute. Non, je me défilerais pas devant cet être. Je soutiendrais son regard, coute que coute. Il approcha sa tête de son oreille pour me susurrer quelque chose qui... me mis dans une fureur telle que je voulais le démolir, l'anéantir même. Et pour couronner le tout, il m'avait 'blessée' – et encore le mot était trop fort pour cette ridicule coupure – à la cuisse. Serrant les dents, je fis un pas directement vers lui pour le dominer et je lui attrapais le cou de ma main droite. Mais Itachi nous stoppa bien vite. Honteuse, je relâchais ma prise aussi vite que je m'en étais saisie. Il disait qu'on formait une équipe et donc, qu'on devait être capable de se supporter. Mais ce qui m'énervait encore plus, c'est que cet homme se retrouve être mon sempai et qu'on ne puisse plus changer d'équipe. Se tournant vers moi, il m'adressait la parole. Très proche, j'en étais déstabilisée. Il avait une bonne image de moi l'Uchiha, c'était au moins ça. Je soutenais son regard pour éviter d'être malpolis, tout en me mordillant la lèvre inférieure. Finalement, il continuait en disant qu'une réunion aurait bientôt lieu... Ma première réunion... Cela me ferais bizarre mais je devais me tenir prête. Acquiesçant, j'écoutais la suite avec attention. Il nous demandait si on avait une quelconque question, précisant lourdement qu'il m'était impossible de changer de partenaire. Cela ne pouvait en être ainsi. Regardant Tobi en biais, je m'avançais vers l'Uchiha et l'entrainait à part, faisait bien comprendre que la citrouille ne devait pas s'avancer pour écoute.

« Non, toi, tu restes là ! J'ai besoin d'un discutions privée. »

Je murmurais alors pour être plus discrète.

« Itachi-sama, c'est... Vraiment pas possible. Pourquoi lui et pas un autre ? Vous savez tout aussi bien que moi que son caractère est insupportable! Imaginez-vous à ma place. »

Sama. Signe de respect. Oui, je me devais de respecter cette personne même si nous étions dans la même tranche d'âge. Dans l'Akatsuki, il était plus ancien que moi et je lui devais ça.